Texte de Monica Martinat: Les expériences éducatives des Vaudois dans l’expérience italienne de Magda Trocmé

 

Monica Martinat
Monica Martinat

 

Le propos de mon intervention est une mise en contexte plus large de l’expérience du Collège Cévenol, en particulier vers l’Italie des vallées vaudoises, une référence qui n’est explicitée que rarement mais que je crois être présente au moment de la fondation du Collège en 1945, et sans doute déjà là au moment de l’École Nouvelle (dès 1938 donc). 

Ce détour par l’Italie est aussi une occasion de souligner le rôle de Magda Trocmé, qui me semble parfois être oublié au profit de ceux de son mari et du pasteur Theis. Magda avait en effet une expérience bien spécifique, qu’elle évoque dans ses mémoires :

Aux vallées vaudoises italiennes, en pays protestant, j’avais eu l’expérience d’une école fantastique, reconnue par l’État, protestante, et qui préparait la licenza liceale, c’est-à-dire le bachot italien. J’ai pensé que peut-être une école semblable pourrait se créer au Chambon, et c’est avec André que nous avons fait ces grands projets. André ne demandait qu’à garder les gens au pays, surtout les jeunes qui s’instruiraient et prépareraient une carrière pour l’avenir. Il y a un livre intéressant qui s’appelle Aux portes de l’Italie, par De Amicis. L’auteur y parle des différentes frontières, et quand il arrive à la « Porte d’Italie » qui va en France, il parle aussi de la langue française que l’on parle dans ces vallées protestantes italiennes, les vallées vaudoises. C’est lui qui a surnommé Torre Pellice « la Genève italienne ». Et c’est de là qu’est venue la toute première idée pour le collège Cévenol.[1]

Magda fait référence à plusieurs séjours à Torre Pellice, mais il ne raconte que quelques anecdotes du deuxième, lorsqu’elle était étudiante à Florence et, malade, avait dû quitter la ville pour aller à la montagne : c’est elle qui choisit de se faire accompagner à Torre Pellice, car le souvenir de cet endroit lui était agréable, dans un moment fort désagréable pour elle. Elle apprécia également ce deuxième séjour :

Séjour charmant : neige, essais de patinage sur glace sans grand succès, le grand-air, la liberté ! Retrouvailles avec Adèle Tron, professeur à l’École normale de Torre Pellice, amitié avec son frère Adolphe, bourré d’orgueil, de complexes et de diplômes. Il enseignait au Lycée vaudois de Torre Pellice, reconnu par l’État comme « école normale » où enseignait Adèle. Adolphe avait brillamment fait des études de théologie, de lettres et de philosophie. Il était musicien et jouait admirablement de l’orgue au temple. Il avait rompu ses fiançailles avec la fille d’un de ses collègues et le bruit courait qu’il avait espéré une dot qu’il découvrit inexistante. Il n’avait pas très bonne presse dans le village ; et il était étrange ; grand, blond aux yeux bleus et des lunettes, l’air dur (pas de rapport avec André Trocmé), et il m’invitait souvent à faire un tour à pied, bavardant del più e del meno, ce qui veut dire en italien « du plus et du moins », c’est-à-dire d’un peu de tout. Je n’étais pas bête, j’étais jolie et peut-être avais-je aussi l’air d’avoir une dot ? J’acceptais ces promenades tout en me disant qu’il ne fallait pas me faire d’illusions et que très probablement Adolphe était un chasseur de dot. Il m’« intéressait », pourtant je ne l’aimais pas[2].

Elle n’a pas été pensionnaire du collège de Torre Pellice – du moins elle ne le mentionne pas dans ses mémoires. La connaissance du Collège et de ses méthodes pédagogiques doit lui venir de sa fréquentation de son amie Adèle et sans doute de son frère Adolphe, une « amourette[3] » de jeunesse. Et son attention doit avoir aussi été attirée par les expériences négatives de sa propre carrière scolaire dans un couvent (catholique) de Florence, entre 1914 et 1919 – cinq années toutes pareilles, rythmées par la religion, la prière, la couture et la préparation des filles au mariage, avec néanmoins un peu de culture mais très peu indépendante, et peu de monde intéressé à préparer les examens et continuer les études.[4]

Il ne faut pas oublier le contexte des expériences de Magda qui est confrontée, à Torre Pellice, à un modèle tout à fait antithétique à celui qu’elle avait connu aux Mantellate – le nom du couvent où elle avait été pensionnaire pendant la Grande Guerre, éloignée de sa famille et sans aucun plaisir.  

Quel était ce modèle ?

Il faut préciser tout d’abord que les Vaudois ont été une minorité discriminée qui, jusqu’à l’édit d’émancipation de 1848, n’avaient pas les mêmes droits que le reste de la population piémontaise (exception faite pour la période napoléonienne), y compris celui de fréquenter les écoles « publiques ». Depuis le 18ème siècle, voire le 16ème, dans les vallées vaudoises, les organes de l’Église avaient donc mis en place un réseau assez puissant d’écoles primaires, destinées à la formation minimale des jeunes (l’accès directe à la Bible de la part de chaque fidèle étant l’un des piliers du protestantisme, il fallait savoir au moins lire). Cela ne réglait pas le problème d’une éducation plus avancée, supérieure, qui était pensée tout d’abord en tant que formation des futurs pasteurs et des futures épouses et mères (mais aussi institutrices et gouvernantes) des filles des élites vaudoises en particulier. Le raisonnement qui avait été fait juste après la période napoléonienne n’était en cela pas très différent de celui fait par les Trocmé sur l’exigence d’assurer une formation plus poussée pour éviter le départ de la jeunesse locale (même si, en 1938 et par rapport à la situation française, y compris religieuse et éducative, les deux expériences ne sont pas complètement comparables).

 Parmi les initiatives prises pour pallier ce problème s’impose celle menée grâce à l’appui d’un missionnaire anglais dans les vallées, John Charles Beckwith[5], qui réside à Torre Pellice une première fois en 1837, ensuite de manière plus durable, entre 1841 et 1851 (mais il y retourne en 1861 et y meurt l’année suivante). Son soutien et ses réformes commencent en 1828, avec la restructuration des édifices scolaires existants et la construction de nouveaux. Grâce à la recherche de fonds en Angleterre promue par JCB, naissent dès 1828 dans les vallées trois écoles des filles, ouvertes 10 mois par an, destinées aux filles entre 10 et 16 ans afin de leur donner un métier : on y enseigne la lecture, l’arithmétique, la grammaire et d’autres travaux « de filles ». Les enseignantes sont nommées par la Table vaudoise (l’organe représentatif et de direction de l’Église). Dès 1837 voit le jour un Pensionnat des filles qui devient ensuite l’École Supérieure de Jeunes Filles, inspirées du modèle des écoles pour filles des ecclésiastiques anglicans, essentiellement afin de former les futures femmes de pasteur : on y enseigne religion, français, italien, histoire, géographie, arithmétique, calligraphie, chant sacré, économie domestique, travaux féminins. Les directrices sont surtout recrutées en Suisse, et les élèves, d’abord uniquement protestantes et locales, rassemblent aussi au fil du temps les enfants des Comités de soutien aux Vaudois en Angleterre, Ecosse et Irlande, ainsi que les filles des entrepreneurs ou fonctionnaires des ambassades étrangères au Piémont qui voient dans cette école une possibilité pour une formation d’excellence en français et italien dans un milieu moralement sûr et religieusement proche. En 1861, à propos de la situation de ces écoles, du type d’élèves et des programmes, Louise Appia (directrice du Pensionnat de l’époque) écrit dans une lettre : « Nous avons des élèves de diverses paroisses dont les parents font souvent de grands sacrifices pour les placer au Pensionnat et qui ne peuvent y rester que trois années…», et elle ajoute : «on nous demande toujours pour l’étranger des jeunes filles qui aient de l’ordre, de la propreté et des bonnes manières[6]».

 

Pour ce qui est des garçons, depuis la Glorieuse Rentrée (le retour des vaudois dans les vallées après la « fuite/expulsion » suite à la révocation de l’édit de Nantes en 1685 - les vallées étant partagées entre souveraineté piémontaise et française) existait une école générale (ou latine et italienne) supérieure, avec les rudiments de la culture classique (italien, calligraphie, arithmétique, musique…), surtout destinée à la formation initiale des pasteurs qui partaient ensuite faire leurs études, principalement dans les académies suisses. Après des vicissitudes diverses qui amenèrent à la fermeture de cette école et à son dédoublement (Torre Pellice et Pomaretto), advient la création en 1831 du Collège Valdese, alors appelé le Collegio della Santa Trinità, dont le promoteur est William Stephen Gilly, destiné à éviter d’avoir à envoyer à l’étranger les étudiants vaudois voulant accéder à l’instruction secondaire[7]. Dans les premières années de vie on y enseigne français, latin, grec, histoire, géographie et religion, puis, dès 1841, l’italien, la philosophie dès 1854 et, à partir de 1859, les matières scientifiques. 

Pour l’ensemble du système éducatif vaudois, la méthode de Joseph Lancaster[8] fut importante dans la deuxième décennie du 19ème siècle. Elle fut adoptée et financée par les banquiers protestants Aubert, résidant à Turin : cette méthode – qui fut ensuite interdite – reposait essentiellement sur la transmission entre les élèves – les plus âgés apprenant aux plus petits – et refusait les punitions corporelles[9].

Mais l’essentiel était néanmoins une éducation chrétienne, basée sur la connaissance des Écritures – la lecture s’apprenait dans le Nouveau Testament, et les livres de catéchisme dans les petites écoles – sans toutefois que la religion acquière un aspect dogmatique à caractère confessionnel. En effet, le problème des vallées vaudoises était aussi la mixité de la population : certes, la majorité était protestante, mais de nombreux catholiques y résidaient aussi (jusqu’à un tiers de la population). La question se posait donc de la manière de gérer la mixité dans les écoles, et notamment dans les écoles supérieures. La mixité d’ailleurs n’était pas uniquement entre vaudois et catholiques, mais aussi entre les diverses déclinaisons protestantes, du fait que, comme je l’ai dit, une partie des élèves étaient issus des milieux entrepreneuriaux ou diplomatiques de divers pays européens, notamment anglais, hollandais et suisses, qui présentaient des variantes comme l’anglicanisme[10] – une mixité moins « grave », mais constituant néanmoins un point d’interrogation.

La solution pratiquée fut celle de la mixité de l’éducation mais pas de la vie des internats, du moins pour les catholiques, acceptés comme élèves mais pas comme pensionnaires. La même différenciation caractérisera aussi le Collège Cévenol. Dans une brochure qui le présente vers la fin des années 1940-début des années 1950, il est écrit :

Les fondateurs et les responsables actuels du Collège Cévenol veulent qu’il soit un centre d’éducation et de culture inspiré par l’Évangile, car, comme l’a écrit l’un d’eux, ils croient « le christianisme seul capable de rassembler les membres épars de notre civilisation et de notre culture déchirés de contradictions. » 

Le Collège vit en contact étroit avec le mouvement œcuménique, avec l’œuvre missionnaire et avec l’église réformée du Chambon. 

Il accueille dans ses classes les jeunes de toutes les familles spirituelles, tout en maintenant dans ses internats une vie religieuse de forme protestante[11]

 

Le système vaudois d’éducation est donc un système ancien, datant pour les petites écoles du 18ème siècle et pour l’éducation secondaire du 19ème, qui a dû se poser une série de problèmes et de questions de divers ordres : éducatifs certes, mais aussi religieux, de mixité (à la fois religieuse, internationale, entre les filles et les garçons), et du contenu de la formation (par rapport au système secondaire d’État…). Celui-ci, à travers l’expérience de Magda Trocmé, revient sous une forme tout à fait nouvelle au moment de la discussion entre elle et André autour de leur projet de création d’une école/collège au Chambon. 

Ce sont des expériences anciennes, indirectement remises à l’honneur par le texte – cité par Magda – de Edmondo de Amicis, où celui-ci rencontre la population vaudoise en visitant les vallées et en fait un éloge appuyé. Des générations d’Italiens ont grandi avec le Livre Cœur, publié par De Amicis en 1886 – deux ans plus tard que celui cité par Magda. Écrit par un ancien militaire, maçon, patriote, socialiste, pédagogue aussi, ce livre est « immédiatement un grand succès, dépassant en quelques mois les quarante éditions pour atteindre un million d'exemplaires en 1923 »[12]. Dans le récit de son voyage il ne mentionne pas spécialement l’éducation, sauf dans un court passage, lorsqu’il décrit les quelques Vaudois rencontrés dans un train qui l’amenait vers Pignerol : austères, lecteurs de livres et de la presse protestante, discutant des écoles des vallées (je joins ici des prises de vue de quelques pages à ce sujet en italien).

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C’est la culture, l’éducation multilingue, la lecture de la presse, qui frappent comme des « exceptions » cet homme, lequel aura quelques années après un succès extraordinaire avec un livre pour l’éducation des enfants – selon un modèle toutefois très différent.

 

L’héritage italien

Par l’Italie, par Magda, arrive donc au Chambon l’écho d’une expérience particulière, un contre-modèle éducatif par rapport au modèle italien courant qui était celui de l’expérience de Magda dans le couvent des Mantellate. Il n’est bien évidemment pas question ici de tracer une dérivation directe de l’École Nouvelle puis du Collège Cévenol à partir des expériences précédentes des Vaudois, surtout sur le plan pédagogique. Mais il me semble important de tirer ce fil, suggéré par Magda elle-même, car il est utile pour réfléchir à cet « air de famille’ », à cette proximité d’intentions et de pratiques entre Torre Pellice, les Vaudois et le Chambon, y compris sur le plan de l’éducation. 

Les amitiés de Magda avec des Vaudoises, dont on trouve aussi la trace dans des lettres échangées dans le temps, ses voyages et sa participation aux divers congrès et rencontres en Italie dès 1946, permettent de penser que les analogies que l’on peut rencontrer sont nourries non seulement de l’air du temps et des positions protestantes en général, mais de quelques expériences qui s’échangent aussi à travers les séjours des Vaudois italiens au Chambon en pension chez les Trocmé et l’été au collège.

Je voudrais à ce propos rappeler une autre expérience éducative et politique italienne et vaudoise, entamée juste après la guerre avec des intentions proches de celles du collège et menée avec les mêmes moyens et le même esprit : celle du Centre œcuménique d’Agape, inauguré en 1951 mais dont l’idée avait commencé à mûrir dès la fin de la guerre. A sa racine on trouve un homme, Tullio Vinay (1909-1996) qui présente quelques analogies avec André Trocmé : pasteur vaudois (et théologien), il exerce pendant la guerre à Florence où il s’active dans la Résistance en sauvant de nombreux juifs réfugiés dans les locaux de l’Église – il est reconnu Juste parmi les nations en 1982 – parmi les fondateurs de la branche italienne du Mouvement pour la Réconciliation (dont AT et MT étaient secrétaires conjoints pour l’Europe). Pratiquement au même moment, Tullio Vinay et André Trocmé pensent (et réalisent) une structure d’accueil destinée à éduquer à la paix, à donner vie concrète à la réconciliation : le premier avec Agape, le deuxième avec le « château » à Versailles (le Moulin de la Paix). Tout comme Trocmé, TV avait des difficultés avec la direction de son Église, qui se méfiait de son action et qui lui accordait en même temps une reconnaissance quelque peu critique. Les deux avaient aussi noué des rapports particuliers avec des représentants du pacifisme et de la non-violence en Italie, notamment Danilo Dolci et Aldo Capitini– mais c’était surtout Magda qui était chargée des relations avec l’Italie et les Italiens. Dans son récit de voyage en Italie en 1946, elle rend compte de ses rencontres dans les milieux protestants et au-delà ; Vinay n’est jamais mentionné, mais on ne peut pas exclure qu’il y ait eu des rencontres, ne serait-ce qu’indirectes, en raison de leurs perspectives communes (je n’ai pas pu chercher suffisamment à ce sujet, mes sources sont pour l’instant limitées). 

Quoi qu’il en soit, Agape fait partie d’un projet culturel, politique et éducatif intégré dans le « système » vaudois qui, avec les écoles, les collèges, la presse et les initiatives à l’intention des enfants, ont contribué à dessiner un véritable modèle éducatif reposant sur les mêmes piliers que celui adopté au Chambon : le christianisme vécu, le pacifisme, la réconciliation, le volontariat – comme le collège, Agape a été construite par des camps de volontaires pendant de nombreux étés – et le rapport avec le monde protestant/pacifiste international, dans lequel les Quakers jouent un rôle primordial et qui a largement influencé et financé les expériences. 

L’Italie, en conclusion, a donc largement influencé la création de l’École nouvelle et du Collège cévenol et, plus largement, l’environnement intellectuel, spirituel et politique de leurs fondateurs.

 


 


[1] Magda Trocmé, Souvenirs d’une vie d’engagements. Mémoires de Magda Trocmé édités et commentés par Frédéric Rognon, Nicolas Bourguinat et Patrick Cabanel, Strasbourg, Presses Universitaires de Strasbourg, 2021, p. 147.

 

[2] Magda Trocmé, Souvenirs d’une jeunesse hors normes, édition commentée de Nicolas Bourguignat et Frédéric Rognon, Strasbourg, Presses Universitaires de Strasbourg, 2017, p. 132.

[3] C’est ainsi que Magda se réfère à Adolphe quelques paragraphes après le passage cité, lorsqu’elle déclare sa tristesse d’avoir quitté Torre Pellice plus tôt que prévu, à cause de la maladie de sa grand-mère, Ibid., p. 133.

[4] Celle-ci fait l’objet de nombreuses pages qui précède le séjour à Torre Pellice. 

[5] John Charles Beckwith (1789-1862), officier et missionnaire chez les vaudois après avoir lu, en 1826, l’œuvre de Gilly. Il réforme et finance tout le système éducatif vaudois, en construisant notamment le Collège vaudois et les écoles des filles.

[6] Cette citation, comme plus généralement les informations que je donne ici, viennent de Gabriella Ballesio e Sara Rivoira, « Istitutrici e governanti dalle Valle valdesi all’Euripa di metà Ottocento » , Storia delle donne, 8, 2012, p. 145-163, ainsi que des volumes 3 et 4 de la Storia dei Valdesi publiés en 2024 par l’éditeur Claudiana.

[7]William Stephen Gilly (1789–1855) prêtre anglican, fait un voyage dans les vallées vaudoises et publie Narrative of an Excursion to the Mountains of Piemont, and Researches among the Vaudois, or Waldenses (London, 1824), qui fait connaître les Vaudois en Angleterre ; Gilly fonde en 1825 le London Vaudois Committee, destiné à récolter des fonds pour les Vaudois. Il existe d’autres comités ailleurs, dans les provinces étrangères (Suisse, Pays Bas…)

[8] Joseph Lancaste, IMPROVEMENTS IN EDUCATION, AS IT RESPECTS THE INDUSTRIOUS CLASSES OF THE COMMUNITY : CONTAINING, A SHORT ACCOUNT OF ITS PRESENT STATE, HINTS TOWARDS ITS IMPROVEMENT, AND A DETAIL OF SOME PRACTICAL EXPERIMENTS CONDUCIVE TO THAT END. (1803). Lancaster était un quaker. Le texte complet de l’ouvrage se trouve ici : https://constitution.org/1-Education/lanc/improv-1803.htm

[10] Des tensions s’installent d’ailleurs entre la communauté vaudoise et l’anglican Beckwith qui pousse pour l’adoption d’une hiérarchie ecclésiastique anglicane, refusée par l’Église vaudoise.

[11] Brochure de présentation du collège, sans date, fond Trocmé Swarthmore College.